e-Reputation: Droit à l'oubli et autres réflexions
Marie Jung de 01 Business & Technologies m'a demandé ce que je pensais de l'e-reputation, les questions de droit à l'oubli, les logiciels de veille, etc. L'interview est dans la version papier, et aussi sur le site de 01net :
Une page c'est déjà pas mal, mais j'ai l'impression qu'on n'a fait qu'effleurer la surface, tellement il y aurait de choses à dire !
Une page c'est déjà pas mal, mais j'ai l'impression qu'on n'a fait qu'effleurer la surface, tellement il y aurait de choses à dire !
7 Commentaires:
Quelques beaux sujets de stage (et de doctorat).
Merci !
Mais vous vous faites bien rare depuis quelques temps...
A quand de nouveaux outils rigolos comme le "Pourrissez votre texte" ou d'analyses de corpus linguistiques ou de discours divers ?
Une idée, au hasard : un générateur de promesses électorales (tenues ou non)... :-)
ce sont des outils de gestion e-réputation?
Oui, les limites à donner au droit à l'oubli pour les entreprises n'est pas facile à déterminer. mais il faut au minimum lui donner la possibilité de faire oublier les faux avis de consommateurs, malveillances et autres diffamations qui circulent sur Internet dans certains métiers comme le tourisme... La législation actuelle permet des actions, mais c'est souvent trop tard...
Par ailleurs même si c'est bien vrai que l'analyse de sentiments n'est pas chose simple, çà fait quand même des choses déjà utilisables, ... et même utiles...
Bonjour Bernard ! Une interview, même un peu longue comme celle-là, ça force toujours le trait. C'est un raccourci de deux heures de conversation avec la journaliste (qui a fait un très bon travail de résumé d'ailleurs). Le droit à l'oubli est extrêmement difficile à cerner et pas que pour les entreprises. Pour les individus aussi. Affaires privées qui touchent quelqu'un de connu, par exemple. Sans parler de cas aussi énormes que DSK, dans quelle mesure le public a-t-il de droit à l'information -- qui s'oppose en quelque sorte au droit à l'oubli ?
Le cas que tu mentionnes est emblématique. Il y avait eu des études montrant que la proportion de commentaires frauduleux (à charge ou à décharge) est extrêmement important : casser un concurrent, ou jouer les trompettes de sa propre renommée, tous les moyens sont bons, y compris des "fermes à avis" dans des pays émergents...
Ce n'est même pas du droit à l'oubli à mon avis : dans un internet civilisé cela ne devrait pas exister. Mais l'espace de "liberté" qu'est censé être internet est aussi, hélas, souvent une jungle hors lois. Comment le restaurant lambda peut-il lutter contre une attaque d'avis malveillants ? Porter plainte ? Prouver quoi ? Bonjour la galère...
Ce qui me frappe c'est le manque de débat dans la société face à ces sujets gravissimes pour les libertés...
Thierry> Oui, je me fais rare. J'ai un gros projet en préparation, et ça me prend toute mon énergie, et même un peu plus. J'aurai sans doute l'occasion d'en parler ;-)
Pour le générateur, vous connaissez sans doute l'hilarant :
Pipotron
Au bout de combien de temps Socrate a-t-il le droit que l'on oublie la cause et les circonstances de sa mort ?
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