Jean Véronis
Aix-en-Provence
(France)


Se connecter à moi sur LinkedIn Me suivre sur Twitter Facebook RSS

lundi, avril 16, 2007

2007: Arlette Copier-Coller

Dans Combat pour l'Élysée, nous faisions remarquer avec Louis-Jean Calvet que révolution, en astronomie, ça veut dire tourner en rond pour revenir au même point. C'est ce que fait la Terre autour du Soleil, et c'est un peu aussi ce que fait Arlette. Tous les sept ans (cinq ans maintenant), elle repasse, nous secoue un peu, dénonce les patrons qui nous spolient, puis disparaît. Finalement, les Français l'aiment bien (même s'ils ne votent guère pour elle). J'ai été frappé de voir que lors de son passage dans J'ai une question à vous poser sur TF1, c'est la seule que le public a applaudi à plusieurs reprises (le public avait aussi applaudi lors du passage de Nicolas Sarkozy, mais c'était contre lui, quand il s'est fait traiter d'homophobe par exemple).

On avait noté, bien sûr, que son langage ne se renouvelle guère d'élection en élection depuis 1974 (Travailleuses, travailleurs...), mais je crois que personne n'avait noté qu'au cours d'une même élection, elle n'avait guère qu'un discours, qu'elle ressert de ville en ville, avec quelques aménagements. Tous les candidats s'autoplagient un peu, mais généralement ça reste à doses discrètes. Arlette, elle, c'est la reine du copier-coller. Elle est peut-être contre les cadences infernales des campagnes électorales, alors elle s'économise...

Un exemple. Cherchons une expression quelconque sur Discours 2007. Ordre social, par exemple, qu'elle affectionne :


On voit que c'est à peu près la même phrase qui revient dans chacun des discours. Et c'est pareil pour la plupart des phrases ! Faites l'expérience vous-même, vous verrez.

Tiens, je vais écrire un petit programme qui détecte les similitudes entre discours... A part Arlette, championne toutes catégories, on verra qui s'auto-recycle le plus dans cette campagne. A suivre...

Libellés :


26 Commentaires:

Blogger BLOmiG a écrit...

salut,
intéressant.
Cependant, s'il est important de voir qui s'auto-recycle le plus, il est bon aussi de voir qui dit des conneries...
Répéter une vérité est moins gênant que ressassez des conneries. Ce que fait Laguiller depuis 30 ans...
A+

16 avril, 2007 12:05  
Blogger Vicnent a écrit...

C'est tellement effarant qu'on en rigolerait presque si ce n'était aussi triste !

Je conseille perso d'aller la voir en meeting : ça vaut son pesant d'or... (mais dépêchez vous...)

Toujours est-il que je ne comprends pas la popularité de cet extrême gauche en France. Et ça, c'est beaucoup plus triste... Faudrait-il envoyer les gens en corée du nord pour qu'ils comprennent ?

16 avril, 2007 12:59  
Blogger Jean Véronis a écrit...

Vicnent> Effectivement, 3 trotskystes, 1 ex-stalinienne et 1 alter, ce n'est pas mal ! 5 sur douze, presque la moitié...

16 avril, 2007 13:23  
Blogger TOMHTML a écrit...

Dans "Le Petit Journal Actu", une chronique du Grand Journal de Canal+, Yann Barthes montrait deux discours d'Olivier Besancenot. C'était du VRAI copier-coller, jusque dans les intonations de voix, jusque dans les pauses entre les mots.

CLIQUEZ ICI POUR VOIR LA VIDEO (à 1 minute 25, jusqu'à la fin)

ça fait flipper... :-S

16 avril, 2007 13:29  
Blogger Jean Véronis a écrit...

Excellent !

16 avril, 2007 13:38  
Anonymous Anonyme a écrit...

Sans juger du fond des discours, et sans partir dans les détails, il me semble facile d'imaginer que les petits candidats n'ont pas les moyens permettant de rémunérer les nombreuses plumes qui écrivent les discours des grands candidats, ce qui permet d'éviter ces répétitions.

16 avril, 2007 14:30  
Anonymous Anonyme a écrit...

J’y vois là l’argument (ou l’exemple ?) qui va enfin nous donner l’occasion de clouer le bec aux discours pleurnichards sur le copier-coller (« ces jeunes qui copient-collent sans discernement ce qu’ils trouvent sur Internet… ») car si nous savions déjà que les élèves et étudiants copiaient, avant Internet, les anales et les profils d’œuvres, nous étions moins renseignés, en revanche, sur ce qu’il en était des « copier-coller oraux », si je puis dire, des candidats mais aussi plus généralement, j’imagine, de toutes les personnes amenées à faire des discours en public (justement j’ai lu un exemple récemment sur un autre blog de discours public à répétition, tenez, c’est ici : http://framablog.org/index.php/post/2007/04/11/Stallman-en-grande-forme-conference-ENST-03-avril-2007 ).

Car ce que montre ce billet, c’est qu’Internet, s’il décuple les pratiques de copier-coller, est aussi l’outil qui nous permet de les débusquer plus facilement qu’avant : plus besoin d’aller à Limoges ou à Caen pour découvrir qu’Arlette se répète et plus besoin non plus de se procurer tous les profils d’un œuvre, tous les travaux de recherche sur un thème pour vérifier que telle copie n’est pas un plagiat : il suffit d’un petit coup de Google, ou d’un clic sur le blog de Jean Véronis ou sur Dailymotion.

On peut même ainsi retourner l’argument grincheux : grâce à Internet, il est moins facile qu’avant de recopier un texte sans se faire repérer. CQFD.

16 avril, 2007 15:06  
Anonymous Anonyme a écrit...

Je sais pas ce que ça donne avec les discours politique mais ce programme java open source est très fort pour repérer les copier/coller dans du code...

http://pmd.sourceforge.net/cpd.html

16 avril, 2007 15:06  
Anonymous Anonyme a écrit...

Pourquoi faudrait-il que les gens d'extrême-gauche aillent en Corée du Nord ? Est-ce qu'on propose à tous ceux qui s'apprêtent à voter Sarkozy de vivre dans une caravane en fond de cour dans les États-Unis ?
Sinon, j'avais vu qu'Olivier avait fait deux fois le même discours et c'était très marrant. Sinon, tant qu'il n'y a pas des électeurs qui vont à tous les meetings, personne ne s'en serait rendu compte et il n'y a pas de mal à dire deux fois la même chose.

Il n'y a pas de mal à dire deux fois la même chose.

16 avril, 2007 17:18  
Blogger Jean Véronis a écrit...

Alphonse> Est-ce qu'on propose à tous ceux qui s'apprêtent à voter Sarkozy de vivre dans une caravane en fond de cour dans les États-Unis? -- Hmm... ce serait une idée ça. Au fond du Tennessee ou du Mississipi par exemple. ;-)

il n'y a pas de mal à dire deux fois la même chose -- non ! je l'expérimente tous les jours devant mes étudiants.

Delenda Carthago est !

16 avril, 2007 17:38  
Blogger Jean Véronis a écrit...

Anonyme> les petits candidats n'ont pas les moyens permettant de rémunérer les nombreuses plumes qui écrivent les discours des grands candidats -- Pas tous : Bayrou et Le Pen écrivent leurs discours eux-mêmes.

16 avril, 2007 17:40  
Blogger Unknown a écrit...

C'est vrai qu'elle se répète beaucoup arlette, mais c'est ce qui fait son charme. C'est sans doute pour ça qu'on l'aime bien . Son "travailleurs, travailleuses, les patrons vous exploitent, vous spolient!" c'est une sorte de madelaine de Proust : ça rappelle nos jeunes années.

Et puis il faut reconnaitre que je préfère quelqu'un qui dit tout le temps la même chose plutôt que quelqu'un qui dit tout et son contraire en fonction de son public.

16 avril, 2007 17:43  
Anonymous Anonyme a écrit...

"travailleurs, travailleuses, les patrons vous exploitent, vous spolient!"

C'est faux peut-être ?

16 avril, 2007 17:51  
Anonymous Anonyme a écrit...

Ce que révèle le petit montage de Yann Barthes sur les meetings de besancenot c'est qu'il y a deux façons de concevoir à quoi sert un meeting.

Dans la conception "militante" ("classique") le meeting est en soi un moyen de communiquer son message à des militants, des électeurs, des citoyens. Il n'est alors pas illogique de reproduire à l'identique un même discours devant des publics différents.

Dans la conception "médiatique", le meeting sert avant tout à fournir des images et des phrases nouvelles pour alimenter les médias, les sujets de journalistes,etc. Il faut donc toujours avoir du nouveau du neuf eet du diffrentà proposer au public - qui n'est alors plus le public "physique" présent un jour dans la salle de meeting, mais le public-téléspectateur présent chque jour derrière son poste. Le meeting n'est alors plus qu'un "pseudo-événement" qui n'existe quasiment que pour fournir matière à une couverture médiatique.

Nous vivons dans une démocratie médiatique qui surfe sur la seconde conception, mais la démocratie des partis qui s'appuyait sur la première n'a pas disparu pour autant. D'où la possibilité des "couacs" comme celui qui nous fait rire ici...

PS : ensuite quand à savoir si les militants d'extrème gauche ont tous systématiquement une pratique plus mécanique, robotique, répétitif, en un mot dogmatique, des discours, j'attends avec intérêt la comparaison que nous annonce jean véronis...

16 avril, 2007 17:57  
Anonymous Anonyme a écrit...

C'est vrai qu'Arlette se répète :-\ ! Quand on pense que d'autres se donnent tant de mal pour trouver des idées vraiment nouvelles comme le drapeau français dans tous les foyers ! Faut-il qu'elle soit bébête !

16 avril, 2007 19:47  
Anonymous Anonyme a écrit...

À noter cependant, Arlette a évolué par rapport à ce discours que l'on retient d'elle. J'étais avec elle à Dijon et je l'ai vue au Zénith, elle dit "Travailleuses, travailleurs" et montre son soutien à la cause des femmes. Elle ajoute bien sûr "Cher camarades"...

16 avril, 2007 23:46  
Anonymous Anonyme a écrit...

Arlette Laguiller a toujours dit « Travailleuses, travailleurs », souvent suivi de « camarades et amis », jamais « Travailleurs, travailleuses ».
Je ne l'ai pas vérifié, mais vous saurez aisément retrouver ses premières déclarations télévisées sur le site de l'INA. Par la même, vous vous rendrez sans doute compte qu'elle ne disait pas vraiment la même chose en 1974 et en 2007, bien que son combat de fond fut, bien heureusement, le même.

Cela est sans doute un détail pour ceux que le combat du mouvement Lutte Ouvrière laisse indifférent. Ce combat mené depuis des dizaines d'années pour l'égalité entre les sexes, et contre les attaques faites continuellement envers les ouvrières et ouvriers.

Que ce mouvement qui ne peut guère se montrer dans les médias en dehors des périodes électorales semble "disparaître" entre celles ci, cela il ne semble pas nécessaire de l'expliquer, la réponse est dans l'énoncé.
Lutte ouvrière est perpétuellement aux cotés des travailleurs en lutte.
Nous entendions dans son dernier meeting à Paris « la force des travailleurs, c'est la grève » et « et 1, et 2, et 300 euros ! ». Ces slogans de grévistes, en l'occurrence de Citroën, vous ne les entendrez nul part ailleurs dans ces élections. Ce n'est pas seulement sa constance qui sied aux classes populaires, mais le contenu de son discours.
Le contenu ! Hey oui, quand un journaliste ou blogueur enbourgeoisé parle d'Arlette, même si c'est avec sympathie, c'est toujours sur la forme, jamais sur le fond.
Jamais de politique !

L'urgence qu'il y a d'embaucher, de stoper les licenciements, de loger, de stoper les expulsions, d'augmenter les salaires... Oui, il faut répéter cela.
Embaucher, loger, augmenter les salaires. Oui, il faut répéter cela.

17 avril, 2007 09:32  
Blogger Jean Véronis a écrit...

Houpa> Je n'ai pas dit que la constance était forcément un défaut. L'anecdote que je cite (les gens qui l'applaudissent généreusement sur TF1) me paraît montrer qu'une bonne partie de la société est sensible au fond de son discours ("les patrons vous spolient", etc. -- cf. commentaire anonyme ci-dessus du 16/04 à 17:51). Il suffit de voir le tollé que vient de susciter le parachute doré de Forgeard (même Sarkozy dénonce les patrons-voyous, n'est-ce pas?). Aux US ça n'aurait même pas fait un entrefilet dans un journal local...

J'ai l'impression que beaucoup de gens partagent le diagnostic (d'où la présence de 5 candidats d'extrême-gauche), mais ne partagent pas beaucoup les solutions proposées (lesquelles d'ailleurs?, à part de se transformer en pays fermé de type Cuba, avec des résultats pour le moins discutables aussi). D'où le faible vote pour l'extrême-gauche...

Est-ce que je caricature en disant que le coeur des Français est révolutionnaire, et leur raison centriste ?

17 avril, 2007 09:57  
Anonymous Anonyme a écrit...

Cette continuité dans les idées, cette identité de programme et d'abord des problèmes au cours du temps me semble, au contraire d'un trait à moquer, la marque d'une grande honnêteté intellectuelle et politique. Elle contraste avec les discours séducteurs contingents fondés sur les résultats des sondage et des buzz médiatiques du moment. Bref, elle a un programme et des idées et c'est probablement elle qui a le moins trahi sa ligne au cours de toutes ces années. C'est aussi pour cela que les gens l'aiment.

17 avril, 2007 09:59  
Anonymous Anonyme a écrit...

Jean Véronis > Je ne vous lis que rarement, mais vous sembliez dans d'autres billets soucieux du poids des mots, de la justesse de vos arguments. J'apprécie cela.
Pour le coup, notamment dans ce dernier commentaire (9:57), vous semblez prendre comme vérités quelques idées trompeuses, et fort discutables de mon point de vue militant.
5 candidats à l'extrême gauche, cela signifie t-il que le PCF soit d'extrême gauche ? Le candidat du PT se dit-il d'extrême gauche ?
Je vois tout au plus 2 candidats de ce bord, à savoir ceux de la LCR et de LO.
J'en profite pour préciser qu'il n'y a pas 3 trotskistes dans ces élections, puisque tous les candidats s'en défendent sauf Arlette Laguiller.
Du communisme, de Trotsky, elle n'en parle pourtant jamais d'elle même dans les élections. Car ça n'aurait aucun sens, nous ne sommes pas dans une période révolutionnaire.
Les solutions proposées ? La dictature cubaine n'a jamais été louée par Arlette Laguiller, ou son organisation.
Les solutions efficaces, radicales, aux problèmes urgents que sont le chomâge, le logement et les bas salaires, sont présentées clairement par Arlette Laguiller depuis longtemps, mais probablement pas assez répétées.
Puisque de toute évidence vous avez Internet, monsieur Jean Véronis, allez donc lire et apprécier son « programme de défense des travailleurs » sur son site internet de campagne.
Vraiment, cela pourrait vous intéresser.
N'y voyez pas là une moquerie ou un RTFM, j'apprécierais assez peu que l'on me pousse à lire le "programme" de Bayrou ou autre homme de droite. Cependant pour savoir de quoi on parle, c'est nécessaire.
Merci en tout cas pour votre analyse

17 avril, 2007 14:48  
Blogger Jean Véronis a écrit...

Houpa> Vous avez raison de m'épingler sur le terme "extrême-gauche". Je savais en l'écrivant que c'était un raccourci paresseux, que je ne suis pas seul à faire d'ailleurs. La plus grande partie des commentateurs et de la presse me semble faire désormais ce regroupement, qui m'a bien souvent surpris. je me rappelle mes années d'étudiant où il aurait été plutôt incogru d'entendre quelqu'un qualifier le PC d'extrême-gauche !

Nous avons fait remarquer avec Louis-Jean Calvet dans Combat pour l'Elysée qu'il n'y avait pas de mot pour désigner cette partie de la gauche, qui ne semble en fait pas avoir grand-chose en commun, sauf peut-être d'être à gauche du PS. Et encore: que faire des nonistes du PS? La "gauche du NON" n'est pas une bonne appelation. La "gauche de la gauche", pas beaucoup mieux... La "gauche antilibérale" ? Ca a failli être fédérateur... (je me rappelle un temps où elle se définissait plutôt comme "anticapitaliste", ce qui me semble un meilleur mot!). Bref, tout le monde tourne un peu en rond, et nous avons d'ailluers intitulé notre chapitre "La gauche sans nom" (jeu de mot sur la "gauche du NON", évidemment).

Sur le trotskysme, vous m'apprenez que la LCR et le PT ne s'en réclament plus! permettez-moi d'en douter (le PT a même un aura de fondamentalisme orthodoxe en la matières). Mais il est vrai que le mot n'apparaît plus guère dans les discours. Comme si on avait quelque chose à cacher...

Quant aux textes, justement je vais peut-être vous surprendre, je les ai lu. Je lis régulièrement les sites de la LCR, LO, du PT et des alters. Je vais peut-être vous surprendre encore plus, je lis avec attention la prose du FN...

17 avril, 2007 16:39  
Anonymous Anonyme a écrit...

Je crois me rappeller d'un portrait de Gérard Schivardi, dans Libé, où celui-ci déclarait qu'il ne pouvait pas être "troskiste", puisqu'il ne savait même pas ce que c'était.

Mais impossible de retrouver l'article sur l'édition en ligne.

Par ailleurs, Besancenot prend bien garde de ne pas faire figurer sur ses affiches et dans son site les mots "communisme" ou "trotskisme", ça serait apparemment malvenu.

P.S. : par contre, dans les milieux militants, le PT a bien une réputation de dogmatisme.

17 avril, 2007 17:03  
Anonymous Anonyme a écrit...

En effet, pour le trotskisme il faut faire la différence entre le parti et son candidat.
Olivier Besancenot, bien que je l'imagine bien revenir sur ses propos, avançait ne pas être trotskiste mais plutôt Cheguevariste. Ceci est cependant à vérifier, je n'ai plus la source sous la main.
Le candidat soutenu par le PT (il n'est pas porte-parole, allez comprendre) dit en effet être "profondément socialiste" mais surtout pas trotskiste. Là non plus, je n'ai plus la source (il était cité dans le journal gratuit 20Minutes, de mémoire).
Sinon oui en effet, le PT est toujours trotskiste. Pas son candidat cette fois.

Jean Véronis > Vous lisez Lutte Ouvrière, vous avez donc lu le plan d'urgence qui est leur programme dans ces élections. Pourquoi alors jeter cette référence à Cuba ?

17 avril, 2007 18:04  
Blogger Jean Véronis a écrit...

Houpa> Simplement, parce que je vois mal, comme beaucoup de gens, comment un pays pourrait prendre des mesures unilatérales drastiques (taxation des profits etc.) sans immédiatement devoir s'isoler du reste du monde... Le grand soir, s'il devait advenir, ne pourrait-il pas qu'être international?

17 avril, 2007 18:17  
Anonymous Anonyme a écrit...

Le grand soir, s'il devait advenir, ne pourrait-il pas qu'être international ?
Si, précisément !
Et cela n'arrivera pas par le vote.

En revanche, remonter l' impôt sur les bénéfices des sociétés (expression surlignée sur http://www.up.univ-mrs.fr/veronis/Discours2007/divers/Recyclage-Laguiller-2007-04-15.html) à 50%, comme sous Giscard, n'isolerait évidemment pas la France du reste du monde. Cela gênerait les entreprises ? oui ! mais qu'est-ce donc à coté de l'urgence de remédier au chômage, au logement, au bas salaires ?

17 avril, 2007 19:43  
Blogger Jean Véronis a écrit...

Houpa> cela n'arrivera pas par le vote -- jusque là, nous sommes bien d'accord...

17 avril, 2007 20:26  

Enregistrer un commentaire