Web: Ils marchent à quoi chez Google?
Il faudrait peut-être un contrôle anti-dopage, cette fois-ci... Il ne se passe presque plus un jour sans que Google nous annonce une nouveauté. Après la sortie de Google Scholar (voir sur ce blog) et Google Suggest (voir aussi sur ce blog) la firme a annoncé (voir dépêche Reuters) qu'elle va numériser quelques-unes des bibliothèques les plus importantes au monde (Harvard University, Stanford University, Oxford University, University of Michigan, New York Public Library) et permettre leur accès sur le Web à partir de son moteur de recherche. On pourra accéder gratuitement au texte intégral des oeuvres dans le domaine public et à des extraits des oeuvres sous copyright. Le site Google donne des explications sur ce programme, Google Print, ainsi que des exemples de requêtes. L'objectif annoncé est de 15 millions d'ouvrages en six ans. Les éditeurs sont également invités à intégrer leurs parutions dans le système (évidemment seuls des extraits seront accessibles). Il y aura bien sûr quelques liens publicitaires pour financer le tout, mais Google semble fidèle à sa politique de pub pas trop envahissante (pourvu que ça dure). Tout cela est assez fascinant. C'était peut-être la dernière chose qui manquait sur le Web pour la recherche : le contenu des bonnes vieilles bibliothèques papier. Si ce dernier bastion est en train de tomber, on peut parier que le travail de l'universitaire va se transformer de façon radicale.
Et notre chère BnF, elle ne prendrait pas un petit coup de vieux par hasard ? Le fonds numérisé Gallica était une bonne idée, mais il va falloir mettre le turbo... Peut-être en prenant du Google au petit déjeuner ?
Et notre chère BnF, elle ne prendrait pas un petit coup de vieux par hasard ? Le fonds numérisé Gallica était une bonne idée, mais il va falloir mettre le turbo... Peut-être en prenant du Google au petit déjeuner ?
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